Le Groupe IAM s’est récemment réuni avec le Centre de Suivi Ecologique (CSE) dans le but d’explorer des opportunités de collaboration potentielles entre les deux institutions. La rencontre a eu lieu le 08 février 2023 et a rassemblé des experts de l’environnement et de la climatologie du CSE, tels que le Dr Abdoul Aziz Diouf, M. Mbodj, Chargé de projet Foresterie, M. Adama Sarr, expert associé au CSE et climatologue, ainsi que M. Bathily, responsable de la formation. De leur côté, six membres du Groupe IAM étaient présents, dont M. Tamsir Seck, Idrissa Diagne, Babacar Lo, Mindiss Ndour, Anta Niane Faye, et Issa Samb.

Au cours de la réunion, les représentants du Groupe IAM ont présenté des opportunités de stages et de collaboration pour les étudiants dans les domaines de l’informatique (IAM TECH) et de la gestion (modélisation économique). Le CSE, quant à lui, a présenté les diverses données environnementales qu’il produit, notamment le suivi des feux de brousse, les bulletins hebdomadaires, ainsi que le soutien apporté aux différents acteurs. Les deux institutions ont envisagé des projets de modélisation de données pour travailler avec les professeurs de IAM TECH et les étudiants.
Outre ces programmes de formation, les deux parties ont évoqué la possibilité d’organiser une Master Class en co-branding pour partager leur expertise respective et offrir une expérience de formation enrichissante aux étudiants et aux professionnels. Ils ont également envisagé de développer des programmes certifiants dans le cadre de la Drone Academy pour fournir une formation spécialisée dans l’utilisation de drones pour la surveillance de l’environnement.
En plus de ces initiatives de formation, le Groupe IAM et le CSE ont discuté de la possibilité de répondre à des appels d’offres ensemble, afin de proposer des solutions intégrées pour la surveillance de l’environnement et la protection de la biodiversité. Grâce à leur expertise respective, le Groupe IAM, spécialisé dans la technologie et la gestion, et le CSE, spécialisé dans l’écologie, pourraient collaborer pour proposer des solutions innovantes et durables aux différents acteurs de l’environnement.
En outre, les deux institutions ont évoqué la possibilité de collaborer dans le domaine de la recherche scientifique. Ils ont envisagé de travailler sur des projets de recherche collaboratifs pour produire des résultats scientifiques pertinents dans leur domaine d’expertise. En partageant leurs connaissances et en collaborant sur des projets de recherche, le Groupe IAM et le CSE pourraient contribuer à l’avancement des connaissances dans le domaine de l’écologie et de la technologie, tout en répondant aux besoins de la société en matière de développement durable.

Enfin, une des perspectives abordées a été l’organisation d’un Hackathon avec le Projet Global Monitoring Environment & Security (GMES) afin de suivre 16 zones humides. Cette initiative permettrait d’utiliser les compétences techniques des étudiants et des professionnels pour développer des solutions innovantes pour la surveillance des zones humides, qui sont des écosystèmes sensibles et importants pour la biodiversité.
Un hackathon est un événement organisé sur plusieurs jours au cours duquel des équipes de professionnels et d’étudiants travaillent ensemble pour développer des solutions technologiques innovantes pour résoudre un problème particulier. Le Projet Global Monitoring Environment & Security (GMES) est un programme de l’Union européenne qui vise à fournir des informations précises et fiables sur l’environnement et la sécurité à l’échelle mondiale.
L’organisation d’un hackathon pour surveiller 16 zones humides est une initiative intéressante qui pourrait avoir des retombées positives sur la biodiversité. Les zones humides sont des écosystèmes essentiels qui fournissent de nombreux services écosystémiques, tels que la régulation du climat, la purification de l’eau et la biodiversité. Cependant, ces écosystèmes sont menacés par les activités humaines, telles que la déforestation, la pollution et la surexploitation.
L’organisation d’un hackathon permettrait de mobiliser les compétences techniques des étudiants et des professionnels pour développer des solutions innovantes pour surveiller et protéger ces zones. Les participants pourraient proposer des solutions telles que des applications mobiles pour surveiller l’état des zones humides, des drones pour cartographier et surveiller les zones, ou des systèmes d’alerte pour signaler les changements dans les écosystèmes. De plus, l’organisation d’un hackathon pourrait être une occasion pour les étudiants et les professionnels de se former aux technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, qui pourraient être utilisées pour analyser les données collectées sur les zones humides.
Enfin, l’organisation d’un hackathon pourrait être une occasion pour les étudiants et les professionnels de travailler en collaboration avec des acteurs locaux, tels que les associations de protection de l’environnement et les gestionnaires de zones humides. Cette collaboration pourrait permettre de mieux comprendre les enjeux locaux et d’adapter les solutions proposées en fonction des besoins spécifiques des différents acteurs.
En conclusion, l’organisation d’un hackathon avec le Projet Global Monitoring Environment & Security (GMES) pour surveiller 16 zones humides est une initiative intéressante qui
pourrait avoir des retombées positives sur la biodiversité. Cette initiative permettrait de mobiliser les compétences techniques des étudiants et des professionnels pour développer des
solutions innovantes pour surveiller et protéger ces zones, tout en offrant une occasion de formation et de collaboration entre les différentes parties prenantes